L’airsoft nous vient du Japon post deuxième guerre mondiale. Le droit de posséder une arme
est retiré aux habitants japonais ne faisant pas partie de la police ou des forces de sécurité
nationale.
Problème : le Japon est un pays fortement attaché à la culture des armes, il s’y développe un
fort marché pour les copies factices d’armes à feu, que ça soit des armes neutralisées ou des
maquettes à monter soi-même, qui commencent à arriver dans les années 70.
Suivant la tendance des maquettes, une firme japonaise vient à proposer ce que nous
appelons des « model gun » tirant des amorces simulant le bruit du tir, on se rapproche
désormais un peu plus de l’arme à feu classique, mais il reste un pas à franchir : le tir…
C’est dans les années 80 qu’apparaissent de nouvelles répliques d’armes mais disposant
désormais d’une capacité à propulser des projectiles, projectiles qui varieront de la
gommette en forme d’obus à la bille en pastique en passant par l’ogive ovale. Nous le savons
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tous, ce sont les billes en plastique qui se sont imposées sur le marché…les répliques d’airsoft
sont là.
En quelques années, nous passeront des modèles manuels aux modèles utilisant de l’air
comprimé ou du gaz, voire parfois certains modèles électriques à pile relativement chers et
rares.
C’est en 1991 qu’une firme venant du radio-modélisme propose une réplique d’airsoft
utilisant une batterie de voiture télécommandée et un ensemble piston/moteur donnant des
performances plus que correctes et une autonomie inégalée. Cette firme c’est Tokyo Marui,
une des entreprise les plus connues actuellement sur le marché et produisant un grand
nombre de modèles, c’est –en partie- grâce à eux que l’airsoft va se propager au Japon et
dans le monde.